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A savoir

S’engager et circuler dans un carrefour giratoire (Source MAIF)

 S’engager et circuler dans un carrefour giratoire

Les routes de France comptent près de 30 000 carrefours giratoires. Conçus pour faciliter la circulation, ils contribuent à la baisse du nombre et de la gravité des accidents.

S’engager dans un carrefour giratoire : à qui le tour ?

Les règles de priorité

Article R 415-10 du Code de la route : "Tout conducteur abordant un carrefour à sens giratoire est tenu, quel que soit le classement de la route qu'il s'apprête à quitter, de céder le passage aux usagers circulant sur la chaussée qui ceinture le carrefour à sens giratoire."

Pour simplifier : priorité à gauche

Pour ne pas se tromper, deux panneaux rappellent cette règle à l'abord des carrefours giratoires :

En arrivant sur un tel carrefour, il est nécessaire de ralentir suffisamment pour vérifier les conditions de circulation et être en mesure de s’arrêter si le passage n'est pas libre.

Attention aux quelques giratoires de "l'ancienne génération"

Ils subsistent encore sur nos routes et sont signalés par un panneau circulaire bleu :

Prudence ! Ces ronds-points conservent le régime de la priorité à droite. Dans ce cas, les véhicules circulant sur l'anneau doivent céder le passage aux usagers qui s'engagent dans le carrefour.

A savoir !

En l'absence de panneau, c'est le régime normal de priorité à droite qui s'applique.

Bien se positionner

  • Un bon positionnement du véhicule à l'approche d'un rond-point évitera à l’automobiliste des changements de file toujours délicats à réaliser
  • De nombreux ronds-points comportent plusieurs voies, à l'entrée comme sur l'anneau. Cette configuration n'a pas pour but d’inciter aux dépassements plus ou moins hasardeux ! Le but est de rendre la circulation plus fluide et moins dangereuse.
  • La position du véhicule dépendra donc de la trajectoire qu’il compte emprunter après s’être engagé.

  • Si l’on doit obligatoirement emprunter la voie la plus proche du centre du carrefour giratoire, on peut alors se placer à l'entrée sur la file de gauche, après avoir vérifié que l’on peut manoeuvrer sans danger. Des panneaux directionnels aident la plupart du temps à se repérer.
  • Dans le cas contraire, et si l’on n'est pas familier des lieux, mieux vaut rester à droite.

Circuler dans un carrefour giratoire : les bonnes manœuvres.

Choisir sa trajectoire…

Faut-il se diriger directement vers le centre du rond-point, ou rester, en toutes circonstances, près de son bord droit et des voies de sortie ? Aucun article du Code de la route ne l’indique, ce sont les règles générales de circulation s'appliquent.
Pour le Service de la Formation du Conducteur (ministère des Transports), le carrefour giratoire est une chaussée à sens unique enroulée sur elle-même.

… selon sa voie de sortie

  • Si l’on ne compte pas dépasser l'axe médian du carrefour, on reste sur la voie de droite
  • Pour emprunter une route située à gauche du prolongement de sa voie d'entrée, on peut se rapprocher du terre-plein central pour le contourner.
  • Si l’on ignore en s’engageant l'emplacement de sa sortie, on reste à droite.

Changer de file en toute sécurité

  • La manoeuvre de changement de file, potentiellement dangereuse pour les autres usagers, est l'une des plus réglementées du Code de la route.
  • Dans un carrefour giratoire, elle se présente en particulier lorsque, après avoir contourné le terre-plein central, on désire rejoindre le côté droit de l'intersection pour gagner sa voie de sortie. En effet, on ne peut quitter le giratoire qu'une fois placé sur la voie la plus à droite.

  • Le changement de direction doit être abordé au niveau de la sortie précédant celle que l’on compte emprunter. Avant, on doit s’assurer de pouvoir manoeuvrer sans perturber la marche normale des autres véhicules.
  • S'il n'est pas possible de changer de file, on devra refaire un tour de rond-point.
  • L'article R 412-10 du Code de la route indique que "tout conducteur qui s'apprête à apporter un changement dans la direction de son véhicule (...), doit avertir de son intention les autres usagers (...)."

On doit donc anticiper suffisamment sa manœuvre, pour ne pas surprendre ou gêner les autres conducteurs :

  • contrôle de l'état de la circulation à l'aide des rétroviseurs
  • coup d'oeil sur la droite de sa voiture
  • clignotant droit
  • priorité aux véhicules de la file extérieure du rond-point
  • dernier coup d’oeil à droite (un deux-roues s’est peut être présenté dans l’intervalle)

Attention !

Les conducteurs de deux-roues sont les victimes les plus fréquentes des accidents sur les ronds-points. Ce qui s’explique souvent par le défaut d'attention des automobilistes et le profil de la chaussée. A vélo ou en cyclo, on limite ce risque en circulant toujours sur la voie la plus à droite de l'anneau.

Les clignotants pour indiquer la voie.

Les carrefours giratoires sont à sens unique mais nécessitent l’usage des clignotants, qui informent les autres automobilistes de nos intentions.

  • Un clignotant gauche signifie que l’on reste sur l'anneau du rond-point. Les usagers qui attendent pour s'engager doivent céder la priorité.
  • Un clignotant droit indique que l’on s’apprête à sortir.

p.s : un clignotant en marche ne confère aucune priorité

L’accident dans un carrefour giratoire : dresser le bon constat…

Créé pour diminuer le nombre et la gravité des accidents, le carrefour giratoire impose en effet une vitesse réduite à l’automobiliste. Les collisions qui s'y produisent se résument donc, le plus souvent, à de la tôle froissée. La détermination des responsabilités n’en est pas moins compliquée et l'appréciation des faits découle aussi de la rédaction du constat amiable.

En cas d'accrochage dans un carrefour giratoire, il est nécessaire d’être précis :

  • Cocher la case 7 "roulait sur une place à sens giratoire"
  • Si on se fait heurter par un véhicule qui s'engageait dans le carrefour, cocher (dans la partie qui le concerne) les cases 6 et 17 "n'avait pas observé un signal de priorité"
  • Si les deux véhicules circulaient sur le giratoire, cocher la case 10 "changeait de file" pour le véhicule perturbateur
  • Profiter de la rubrique "observations" et du schéma pour indiquer les circonstances particulières du sinistre : voies d'entrée et de sortie de chaque véhicule, emplacement exact de la collision dans le carrefour, nature du giratoire, etc.

Attention !

Quand on quitte un rond-point, il ne faut surtout pas relâcher son attention : 20 mètres après la sortie se trouvent souvent des passages protégés pour les piétons.

Conduire sur autoroute (Source MAIF)

Toute l'année et particulièrement en vacances, les automobilistes se croisent par millions sur les autoroutes françaises. Si la qualité des aménagements de sécurité de ces grands axes est indéniable, des règles de conduite spécifiques s'imposent pour la sûreté de tous.

Avant une moyenne ou longue distance sur autoroute,
deux impératifs :

  • Le véhicule et ses organes de sécurité doivent être en parfait état
    (éclairage, essuie-glaces, pneumatiques légèrement surgonflés, freins...).
  • Le conducteur doit être en forme. Attention à l’effet des médicaments et,
    bien sûr, aux boissons alcoolisées.

Vitesse : maître de sa voiture, pas de l’autoroute

Principale responsable des accidents sur autoroute, la vitesse excessive cause ou aggrave plus d'un choc sur deux.

Des limitations réglementaires... à ne pas dépasser

Sur autoroute, les limites de vitesse dépendent aussi des conditions :

  • 130 km/h en général
  • 110 km/h en cas de pluie, sur section d'autoroute urbaine ou si le permis de conduire a moins de deux ans
  • 50 km/h si la visibilité est réduite à 50 mètres

À savoir !

Ces vitesses sont des valeurs maximales : il peut être nécessaire de s’adapter et lever le pied, en fonction des conditions de circulation.

Rouler lentement : attention à l’excès inverse

Rouler trop lentement sur les voies rapides constitue un véritable danger pour les autres usagers...

  • Sur la voie de gauche, on se doit de circuler à plus de 80 km/h
  • Sur la file de droite, à 60 km/h (ou moins), on doit allumer ses feux de détresse et utiliser dès que possible la voie réservée aux véhicules lents

Distances de sécurité : 2 traits vitaux

L'intervalle de distance entre deux voitures revêt une importance vitale :

  • Sur sol sec, à 130 km/h, on parcourt une centaine de mètres avant de s’arrêter
  • Sur chaussée humide ou grasse, il faut 200 mètres sans tenir compte des risques d'aquaplaning

Un marquage au sol, entre la voie de droite et la bande d'arrêt d'urgence, permet d’évaluer cette distance de sécurité : au moins deux traits d'écart (90 mètres) entre son automobile et celle que l’on suit.

Cet intervalle de sécurité doit être augmenté :

  • En cas de pluie et de brouillard (retardent la perception de l'obstacle)
  • Si le véhicule est chargé

À savoir !

En arrivant sur un embouteillage, les feux de détresse doivent être allumés pour signaler le ralentissement.

Chaussée : trouver sa place dans le trafic

Sur autoroute, comme sur toutes voies françaises, on circule à droite et on dépasse à gauche. En situation normale, un véhicule doit se positionner sur la voie la plus à droite, même si l'autoroute compte trois ou quatre files de circulation. Cette règle s’applique à deux exceptions près :

  • La voie réservée aux véhicules lents, toujours située à l'extrême droite de la chaussée et que l’on ne doit emprunter que si la vitesse de son véhicule le légitime
  • La circulation en files ininterrompues qui exige de rester sur sa voie et d’éviter les modifications de trajectoire

Bien assurer son dépassement

Sur autoroute, la vitesse élevée des véhicules amplifie les risques au cours des changements de file. Pour effectuer un dépassement dans les règles, il est conseillé de :

  • Bien l’anticiper
  • Vérifier que le trafic n’empêchera pas d'insérer sa voiture sur la file de gauche, avant de quitter sa voie
  • Observer par les rétroviseurs qu’aucune voiture n'a entamé un dépassement ou ne s'apprête à le faire.
  • Contrôler l'angle mort, en regardant rapidement en arrière sur la gauche
  • Indiquer son intention en actionnant les clignotants
  • Gagner la file de gauche
  • Dès la manoeuvre achevée, rejoindre progressivement la voie de droite, en conservant un intervalle de sécurité suffisant avec le véhicule que l’on vient de dépasser
  • Si une voiture arrive à vive allure derrière soi, lui céder le passage, même si sa vitesse est jugée excessive

Attention aux motocyclistes !

Il est important de ne pas mordre sur une file occupée par un motocycliste : leurs véhicules sont très sensibles aux déplacements d'air provoqués par le passage d'un quatre-roues. De plus, en cas d'accident, aucune carrosserie ne les protège.

Bande d'arrêt d'urgence, mode d’emploi

Placée à droite des voies de circulation, cette bande est strictement réservée au secours et à l'immobilisation des véhicules en panne ou accidentés. On ne doit pas l'utiliser, sauf cas de force majeure.
Si l’on est contraint de le faire :

  • Stationner le plus à droite possible
  • Revêtir le gilet de sécurité fluorescent, avant de sortir du véhicule
  • Signaler sa voiture à l'aide des feux de détresse et du triangle de présignalisation
  • Faire descendre les passagers qui attendront les services de dépannage derrière la glissière de sécurité ou sur le talus
  • Rejoindre l'un des postes d'appel d'urgence, implantés tous les 2 kilomètres

Attention !

Normalement interdite, la marche à pied sur autoroute présente un danger très élevé : chaque année, 15 % des personnes tuées sur ces axes sont des conducteurs devenus piétons. Pour limiter les risques, on doit avancer derrière la glissière et ne jamais traverser une autoroute.

La vigilance avant tout !

Confortable et sûr, le réseau autoroutier est souvent utilisé pour de longs trajets. La monotonie de la conduite est alors propice à un relâchement de l'attention. L'assoupissement guette…

Des pauses s’imposent !

  • Une pause d'une dizaine de minutes toutes les deux heures est vivement recommandée. De nombreuses aires de repos ou de services sont implantées à cet effet, en moyenne tous les quinze kilomètres.
  • Pendant ces pauses, boire de l'eau, manger légèrement et se détendre est indispensable
  • Les premiers signes de fatigue (picotements des yeux, raidissement de la nuque, gestes mécaniques...) doivent alerter. Dans ce cas, il est essentiel de s’arrêter et dormir un moment.

Attention !

Certaines manoeuvres sont strictement interdites sur autoroute et bretelle de raccordement : marche arrière, demi-tour, arrêt sur les zébras et circulation sur bande d'arrêt d'urgence.

Que faire en cas de problème ?

En cas de panne, la borne d’appel d’urgence

  • Les postes d'appel d'urgence permettent de demander un dépanneur et d’être automatiquement aiguillé sur la société territorialement compétente.
  • Seuls certains établissements, agréés par les pouvoirs publics, peuvent travailler sur autoroute, il est donc inutile d’appeler une dépanneuse avec son téléphone mobile.

NB : MAIF Assistance intervient en cas de panne à plus de 50 km de votre domicile ou en dessous de ce kilométrage pour les détenteurs de la formule Plénitude ou de l'option assistance panne 0 km. Dès la voiture transportée chez le garagiste, l’assuré peut téléphoner à MAIF Assistance, qui met alors en oeuvre ses garanties d'assistance.

À savoir !

Les appels passés à partir des postes d'urgence sont gratuits.

Si l’accident survient...

  • Prévenir immédiatement les autres usagers en allumant ses feux de détresse
  • Si possible, dégager sa voiture en la ramenant sur la bande d'arrêt d'urgence
  • Tenter de prévenir les automobilistes, tout en restant le plus loin possible de la chaussée.
  • Aviser ou faire aviser les secours

Dresser le constat

La détermination des responsabilités découle des éléments du constat amiable (et/ou du procès-verbal établi par les forces de l'ordre)

  • Un constat doit être dressé avec chacun des conducteurs des automobiles touchées
  • En cas d'accident de même file, préciser si la voiture se trouvait à l'arrêt au moment du choc (embouteillage, accident...) et si elle a été projetée sur le véhicule précédent
  • Si l'accident se produit à l'occasion d'un changement de file (dépassement) : cocher la case 10 "changeait de file" pour le véhicule perturbateur
  • Lorsque le signal de "cédez le passage" n’a pas été respecté (entrée sur l'autoroute ou sortie d'une aire de repos) : marquer la case 17 "n'avait pas observé un signal de priorité"
  • Utiliser la rubrique "observations" pour mentionner les circonstances particulières du sinistre : conditions météorologiques, vitesse excessive, voiture à l'arrêt...

Conseil Maïf pour la conduite accompagnée

Questions fréquentes sur l’apprentissage de la conduite

Vous trouverez sûrement une réponse parmi les questions les + fréquentes

Qu’est-ce que l’apprentissage anticipé de la conduite ?

L’AAC ou apprentissage anticipé de la conduite, est accessible dès 15 ans (depuis le 1er novembre 2014), et permet d'acquérir une expérience de conduite. L’élève doit être au préalable titulaire de l’ASSR 2 (Attestation de sécurité routière de niveau 2, passée en classe de 3ème) ou de l’ASR (Attestation de sécurité routière). Il suit l’enseignement théorique de préparation au code de la route. S’il réussit cet examen, l'élève prend ses cours de conduite avec un enseignant d'une école de conduite pendant un minimum de 20 heures. Quand le niveau de conduite est jugé suffisant, l'auto-école lui délivre une attestation de fin de formation.

L’apprentissage anticipée de la conduite débute par un rendez- vous pédagogique d’une durée minimum de 2 heures où l'enseignant de l'école de conduite dispense ses conseils à l’accompagnateur et à l’élève pour bien commencer la période de conduite accompagnée. Un guide comportant les informations utiles pour un bon déroulement de la conduite accompagnée est remis à l'issue de ce rendez-vous. La phase de conduite accompagnée est ensuite jalonnée de 2 rendez-vous pédagogiques obligatoires avec l'auto-école d’une durée d’au moins 3 heures. Cette nouvelle étape se déroule sur une durée d'au moins un an et une distance d'au moins 3 000 km, parcourue à différents moments du jour et de la nuit, et dans des situations de conduite les plus variées possibles (conditions météorologiques diverses, réseau routier et autoroutier…) avec son accompagnateur (le plus souvent un des parents).

L'épreuve pratique du permis de conduire pourra être passée dès 17 ans (toutefois, l'apprenti ne pourra conduire sans son accompagnateur qu'à partir de 18 ans).La période de permis probatoire est réduite : 2 ans au lieu de 3 ans.

Comment s’inscrire dans une auto-école ?

Le bouche-à-oreille est encore aujourd'hui l'une des façons les plus classiques de choisir son auto-école.

Néanmoins, 3 points à vérifier s'imposent: Les taux de réussite, les tarifs et l’agrément.

Quelles sont les différentes formules pour apprendre à conduire ?

La Formation traditionnelle

La formation en auto-école est la plus connue. Après l’obtention du code, il faut prendre rendez-vous avec un moniteur pour réserver des heures de conduite. Pour essayer de passer son permis, il faut avoir effectué au préalable au moins 20 h de conduite accompagnée avec un moniteur sur une voiture à double commande.

L'Apprentissage anticipé de la conduite ou AAC

L’apprentissage anticipé de la conduite est proposé, depuis le 1er novembre 2014, aux jeunes à partir de 15 ans. Cet apprentissage permet une acquisition, progressive et étalée dans le temps, des compétences indispensables à une conduite sûre et responsable d’un véhicule de la catégorie B. C’est une occasion unique d’apprendre à maîtriser son comportement, à dédramatiser la conduite tout en identifiant ses risques et sa complexité, et d’accéder ainsi progressivement à l’autonomie.

La conduite supervisée

Cette formule plus souple de conduite accompagnée est accessible à compter de l’âge de 18 ans et permet de compléter sa formation initiale par une phase de conduite «supervisée» par un accompagnateur . Les auto-écoles doivent obligatoirement proposer à leurs élèves la possibilité d’effectuer la conduite supervisée. Elle peut se faire soit directement à l’issue de la formation initiale (obtention du code de la route et un minimum de 20 h de conduite avec une auto-école), soit après un échec à l’épreuve pratique du permis de conduire.

Cet apprentissage se déroule en deux étapes :

une première phase de formation initiale (à partir de 17 ans ½), dispensée par un établissement d’enseignement agréé

une seconde phase de conduite accompagnée (à partir de 18 ans)

 

La conduite encadrée réservée aux jeunes en formation Prévue par le décret du 18 décembre 2009, la conduite encadrée est accessible dès 16 ans et réservée aux jeunes qui préparent un diplôme professionnel menant aux métiers de la route (BEP, CAP de conducteur routier par exemple). Cette formule d'apprentissage leur permet donc de préparer le permis dans le cadre de leur cursus scolaire.

Qui peut être accompagnateur ?

L’élève en conduite accompagnée peut être encadré par un ou plusieurs accompagnateurs à condition que ces personnes :

soient titulaires du permis B depuis au moins 5 ans et sans interruption

n'aient pas été condamnées à des délits routiers (Conduite en état d’ivresse, délit de fuite,…)

soient mentionnées dans le contrat signé avec l'auto-école.

aient obtenu l'accord de leur assureur.

(1) Réduction sur la cotisation HT annuelle via une baisse de 5 % sur toutes les garanties hors option. Conditions : être enfant de sociétaire (sur le foyer ou autonome) et déclaré pour la première fois en tant que conducteur principal d'un véhicule. Durée d'application de la mesure pour un sociétaire donné : 3 exercices (jusqu'au 31/12/N+2). Exemple : déclaration en juillet 2019, bénéfice de la mesure jusqu'au 31/12/2021. Aucun effet rétroactif ne sera accordé sur les contrats souscrits avant le 01/06/2018.

(2) Réduction sur la cotisation HT annuelle via une baisse de 5 % sur toutes les garanties hors option. Conditions : conducteur déclaré pour la première fois conducteur principal, ayant moins de 31 ans et moins de 3 ans de permis. Aucun effet rétroactif ne sera accordé sur les contrats souscrits avant le 01/06/2018.

(3) Conduite possible de tous les véhicules (4 roues < 3,5 tonnes) du foyer assurés MAIF. La franchise supplémentaire de 225 € prévue au contrat en cas de conduite d’un véhicule par un enfant à charge ne s’applique pas s’il est déclaré « Enfant Conducteur Déclaré » ou « Conducteur principal ». Potentiel malus appliqué au conducteur principal du véhicule sinistré. Coût de la cotisation supplémentaire du statut « Enfant Conducteur Déclaré » : 100 € TTC/an.

(4) Véhicules 0 km en provenance de l’Union Européenne avec notre partenaire Club Auto.
CAMEF (Club Auto) - Société anonyme au capital de 100 000 € - RCS Paris 414 300 780 - 71 avenue Victor Hugo - 75116 Paris

(5) Avec nos partenaires Carvivo et Carizy.
CARVIVO - Société par actions simplifiée à associé unique au capital de 135 000 € - RCS Paris 819 173 634 - 17 rue Lantiez - 75017 Paris
CARIZY - Société par actions simplifiée au capital de 151 230 € - RCS Paris 811 595 511 - 1 place de saisons - 92400 Courbevoie.

Achat d’un véhicule d’occasion en concession : offre d’essai de 8 jours avec la garantie Satisfait ou échangé (sous réserve d’un kilométrage inférieur à 1000 km) + révision du véhicule + garantie panne mécanique de 12 mois minimum + Pack livraison offert (frais de mise à la route, frais administratifs hors coût de la carte grise, courtage préfecture, carburant 20l, plaques d’immatriculation, kit de sécurité gilet/triangle, tatouage du véhicule).

Achat d’un véhicule d’occasion auprès d’un particulier : expertise du véhicule + garantie panne mécanique de 6 mois + garantie Satisfait ou Remboursé à la livraison. Votre paiement est sécurisé, pour toute commande en ligne auprès d’un particulier.

(6) Organisation et prise en charge du trajet jusqu’au lieu de rendez-vous (la prise en charge doit avoir lieu à proximité du véhicule assuré). Acheminement jusqu’au lieu de rdv dans la limite de la France métropolitaine, Andorre, Monaco, ou du département quand le lieu de résidence se trouve en Guadeloupe, Martinique, Réunion. Limite : 2 prises en charge par année civile et par bénéficiaire. Bénéfice de la prestation via un appel à MAIF Assistance. Garanties spécifiques accordées aux enfants à charge des sociétaires MAIF.

(7) Organisation et prise en charge du trajet retour en taxi jusqu’au domicile ou lieu de villégiature du bénéficiaire (trajet direct sans détour). Prestation accordée en France métropolitaine, Andorre, Monaco, et dans les départements Guadeloupe, Martinique, Réunion. Limite de prise en charge :
- 50 km autour du domicile ou du lieu de villégiature du bénéficiaire, et 20 km dans les DOM.
- 2 trajets par année civile et par bénéficiaire. Bénéfice de la prestation via un appel à MAIF Assistance.

 

 

Conduire dans de mauvaises conditions météo (Source MAIF)

 

Les intempéries augmentent

le risque d'accident.

Des précautions simples

et une conduite adaptée s'imposent.


Brouillard à couper au couteau ou épais manteau de neige… Si l’on ne peut rester chez soi, la prudence exige de préparer très soigneusement ses déplacements et d'adapter son comportement aux conditions climatiques.

Véhicule : attention aux équipements essentiels

En toute saison, entretenir convenablement sa voiture est essentiel. En hiver, certains points doivent particulièrement être contrôlés, pour ne pas augmenter
les risques d'accident.

Un éclairage efficace : pour voir et être vu !

De nuit, par temps de brouillard ou de forte pluie, l’efficacité des éclairages doit être irréprochable. Trois règles s’imposent :

Nettoyer régulièrement les optiques

  • Une fine couche de poussière réduit de moitié la portée lumineuse des phares ou des feux de croisement.

Vérifier le réglage du système d'éclairage

  • Trop haut, le faisceau éblouit les automobilistes qui arrivent en face ; trop bas, il perd de son efficacité.
  • Pour détecter cette anomalie : lorsque l’on suit une voiture, les feux de croisement doivent éclairer sa plaque d'immatriculation et son coffre, sans déborder sur le bas de la lunette arrière.
  • En cas de problème, voyez un garagiste.

Le bon feu au bon moment

  • Les pleins phares sont réservés à la nuit noire et claire, sur route dégagée.
  • De jour, sous une pluie même légère, on doit allumer ses feux de croisement.
  • Par temps de brouillard, on recommande :
    • les projecteurs " antibrouillards " avant (si la voiture en est pourvue) et le feu de brouillard arrière. Attention : ces équipements ne doivent être utilisés que dans la " purée de pois ".
      Ils sont à bannir en cas de pluie, sauf situation extrême d'un orage violent qui limiterait la visibilité à une vingtaine de mètres,
    • à défaut de phares " antibrouillards ", les " codes " assurent un minimum de visibilité
      vers l'avant,
    • ne pas utiliser les feux de route : leur faisceau, réglé plus haut, forme un halo devant
      la voiture.

Pneumatiques

Lorsque les conditions d'adhérence deviennent précaires, des pneus usés favorisent l’aquaplaning et le dérapage non maîtrisé.

  • Légalement, la profondeur des sculptures de vos pneumatiques ne doit pas être inférieure
    à 1,6 mm.
  • Pression : un léger surgonflage améliore la tenue de route sur chaussée mouillée.

Des solutions pour rouler sur route mouillée, neige ou verglas

  • Pour une conduite efficace sous la pluie comme sur la neige, on recommande les " pneus hiver " (pneus neige ou thermogommes). Leurs caractéristiques doivent correspondre à celles préconisées par le constructeur de l’automobile (voir notice d'utilisation du véhicule ou se renseigner auprès d'un revendeur de la marque). En revanche, les " pneus hiver " ne sont d'aucun secours en cas de verglas. Ils doivent être montés sur les quatre roues. En équiper les seules roues motrices entraîne un risque de sortie de route.
  • Pour rouler sur neige et sur verglas, les pneus à clous sont les seuls efficaces. En revanche, ils font perdre de l'adhérence sur terrain sec. L'usage des pneus à clous est autorisé dans toute la France pendant l'hiver. La période d'utilisation est précisée, dans chaque département, par arrêté préfectoral. Toute voiture équipée de pneus à clous doit afficher un autocollant spécial à l'arrière et respecter une limitation de vitesse à 90 km/h.
  • Les chaînes, indispensables sur sol très enneigé, sont souvent imposées par les autorités administratives au bas des stations de sport d'hiver. A ne pas oublier avant de partir en vacances de neige.

Attention !

Vérifier que les chaînes s'adaptent aux pneumatiques de sa voiture avant de
les acheter. Puis s’entraîner à les monter, à l'abri, avant de prendre la route.

Le conducteur : se mettre à l’abri du danger

Bien préparée et parfaitement équipée, l’automobile a besoin, face aux intempéries hivernales,
d’un pilote qui adapte sa conduite aux conditions de circulation.

Adapter sa vitesse : garder le contrôle

  • un automobiliste doit rester maître de son véhicule, être capable, à chaque instant, de stopper son véhicule. Une chaussée mouillée augmente les distances de freinage et une visibilité réduite diminue la réactivité.
  • Si la vitesse maximale autorisée par temps de pluie est de 110 km/h sur autoroute et de 80 km/h sur route, en cas de gros orage, de brouillard important ou de plaques de verglas, ces prescriptions réglementaires sont insuffisantes. Lorsque la visibilité est réduite à 50 m, l'art. R413-4 du Code de la route impose une limitation de vitesse à 50 km/h sur l'ensemble du réseau. Si la situation l'exige, il est conseillé de rouler encore moins vite.
  • Savoir anticiper les risques : il convient de bien repérer les zones délicates (ponts, zones ombragées) où les risques de verglas sont plus importants.

À savoir !

Si la lumière blanche éclaire plus loin, le jaune améliore la perception des contrastes. On préfèrera donc des phares " antibrouillards " jaunes.
À défaut, il existe des lunettes teintées spécialement prévues pour la conduite par temps brumeux.

Distance de sécurité : garder une marge de manoeuvre suffisante

  • Conserver une distance de sécurité suffisante avec les autres véhicules est une règle de prudence qui devient vitale quand la tempête fait rage.
  • Les conditions de route sont délicates et la voiture de devant semble " se traîner "; ? Surtout ne pas la suivre de trop près, au risque d'affoler son conducteur et de l'inciter à commettre une imprudence. Attendre à distance raisonnable le moment opportun pour la dépasser est plus adapté... en s’interrogeant sur sa propre vitesse. A l'inverse, il faut toujours faciliter le passage d'un automobiliste désireux de doubler.

Attention !

Penser à utiliser les feux de détresse en arrivant sur un ralentissement (même en l'absence d'accident) : ils sont visibles de loin et alerteront les autres conducteurs.

Le brouillard se fait cotonneux ? Il est temps de redoubler de vigilance.

  • Bruits assourdis, halo lumineux blanchâtre... Au volant d'une voiture, sous le brouillard, l’ambiance dangereusement feutrée nuit à la perception du danger. Le brouillard en diminuant les contrastes, affecte la perception des distances et des vitesses de déplacement.
  • Pour conserver toute sa vigilance, il est conseillé de boire régulièrement de l'eau, d’éviter de pousser le chauffage au maximum et d’aérer l'habitacle.
  • Conduire dans de mauvaises conditions climatiques nécessite une concentration de tous les instants : il est donc indispensable de s'arrêter au premier signe de fatigue.

Attention !

Suivre machinalement les feux arrière de la voiture qui vous précède fait courir le risque d'une collision.

Quelques conseils complémentaires

  • Avant de prendre la route, il est essentiel de se renseigner sur les conditions météorologiques ; le cas échéant, il peut être prudent de retarder son départ
  • Des accessoires complémentaires peuvent être utiles comme le lave-glace antigel, une bombe de dégivrage des serrures, une lampe de poche, une raclette ou des produits de dégivrage du pare-brise
  • Penser à vérifier la protection antigel du circuit de refroidissement et les essuie -glace (la chaleur de l’été ayant pu les abîmer
La sécurité et l’entretien du véhicule (Source MAIF)
 
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